Passer son ciel

Une série à propos de la ruralité, du profane et du sacré. De la façon dont ces concepts ont façonnés le paysage et notre perception.

Permanence et mutations du paysage

Dans cette série se juxtapose des éléments physiques (paysage / habitat), temporels (ancien / nouveau) ou symboliques (sacré / profane, c’est-à-dire lieu céleste / lieu terrestre). C’est un moment suspendu d’une ruralité mouvante, entre le cycle des éléments, le rythme de l’homme, la mémoire et l’oubli. L’un étant l’écho de l’autre et l’englobant.

Le paysage que l’on pouvait observer hier a évidement évolué avec l’homme et ses besoins, ses conceptions et croyances, sa présence même à l’intérieur du paysage : le fait d’y vivre, d’y travailler, il ne fait aucun doute qu’il est façonné par l’homme lui-même, physiquement, mais également de part sa perception, par son regard.

Il y a aussi le temps, qui est lui-même intrinsèquement lié à l’espace, au lieu. Le paysage -ou le territoire- où l’on vivait, que l’on subissait parfois en fonction des rythmes agri-culturels et du travail, est aujourd’hui vu à travers la mesure linéaire et calibrée de nos sociétés contemporaines. Nous n’habitons plus aujourd’hui le paysage de la même façon qu’hier.

 
 
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